Marc Seguin est né à Annonay en 1786.
Son éducation secondaire parisienne ne put s’achever car son père le réclame pour l’aider dans son négoce familial de draps.
Esprit curieux et entreprenant, il parachève sa formation technique et scientifique au contact des fabriques d’Annonay et par ses propres moyens.
Il est aussi très admiratif et influencé par son grand-oncle Joseph Montgolfier, le père de l’aérostation.
Il participe à l’orientation de la firme familiale vers la production drapière (usine de Saint-Marc à Annonay, 1810-1816) et l’innovation technique (feutres de papeteries, 1818), puis vers un changement complet d’activité en faveur du génie civil et des transports, à partir de 1821.
Une série d’entreprises familiales basées sur l’adaptation d’idées venues de la « révolution industrielle » se succèdent alors : ponts suspendus, invention du câble de fil de fer, bateaux à vapeur sur le Rhône, chemin de fer, construction de machines locomotives, chaudière tubulaire, etc.
Il décède à Annonay où il revenu passer ses vieux jours en 1875.
Marc Seguin est l’aîné de cinq frères (Camille, Jules, Paul et Charles) et d’une sœur (Thérèse). Son grand-père, né à Tain l’Hermitage, était devenu commis drapier chez les Peyron, négociant à Annonay, puis le patron de la boutique par son mariage avec Marie-Anne Peyron en 1757.
Leur fils, Marc-François, appartient au monde des entrepreneurs et commerçant de la petite ville industrielle du nord du Vivarais, puis département de l’Ardèche à la Révolution.
Il développe l’affaire du commerce des draps, par des ventes à cheval dans l’arrière pays. Il devient un notable d’Annonay, ce que concrétise son mariage avec Thérèse Montgolfier, la nièce des papetiers et inventeurs de l’aérostation : Etienne et Joseph de Montgolfier.
Marc Seguin affirmera tout au long de sa vie son estime et sa reconnaissance à son grand-oncle Joseph, en particulier pour lui avoir transmis le meilleur de ses idées scientifiques.